Voici les faits qui ont marqué la semaine du 11 décembre au 15 décembre 2023
Les actualités de la semaine précédente se concentrent sur :
- En France, les investissements pour la transition énergétique et climatique ont dépassé les 100 milliards en 2022 ;
- Après la Cop28, à quoi s’attendre ? ;
- Le budget du gouvernement passe en 49.3. Qu’y a-t-il dans la partie énergies des recettes ?
En France, les investissements pour la transition énergétique et climatique ont dépassé les 100 milliards en 2022
L’Institut de l’économie pour le climat a publié en fin de semaine dernière son rapport annuel sur les investissements publics et privés consentis en faveur de la transition énergétique. Pour 2022, un cap symbolique et majeur a été franchi : celui des 100 milliards.
Pour aboutir à ce chiffre, les investissements ne se sont pas concentrés sur le seul développement des énergies renouvelables (à peine 20 %) ou du nucléaire. Au contraire, c’est tout un écosystème qui est entraîné dans cette spirale d’une meilleure gestion de son énergie, à commencer par l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments (pour la moitié du total si l’on cumule le bâti neuf et les rénovations).
Ce rapport estime toutefois que les investissements vont encore devoir aller à la hausse pour atteindre les objectifs prévus pour 2030, comme ceux fixés par le décret tertiaire (soit 40 % de réduction de la consommation énergétique). Selon l’I4CE, « chaque année entre 2024 et 2030, il faudra investir en faveur du climat 58 milliards d’euros de plus qu’en 2022. Les besoins se concentrent dans la rénovation énergétique des bâtiments, les véhicules électriques et le réseau ferroviaire. »
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Après la Cop28, à quoi s’attendre ?
Réelle avancée ou pas de côté ? Depuis la fin de la Cop28 et l’issue heureuse annoncée avec une « transition hors » des énergies fossiles, l’interprétation de l’accord fait débat dans les médias. Côté Angleterre, le Guardian classe les gagnants et les perdants (article en anglais) de la bataille en faisant pencher la balance en faveur des producteurs de pétrole. Il faut dire que tout a été fait dans l’écriture du texte pour permettre à chacun d’y trouver son compte et d’éviter les contraintes trop fortes.
D’un côté, les énergies fossiles sont clairement mentionnées pour la première fois afin de mettre en exergue la nécessité d’en sortir pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C. De l’autre, l’utilisation de la périphrase « transition hors » (transitionning away) ne correspond pas à une réalité juridique internationale. Cela laisse une part à l’interprétation… et donc aux satisfécits de part et d’autre, selon ses objectifs propres.
De plus, le principe même de capter le CO2, mis en avant par les producteurs de pétrole pour décarboner leur activité, ne convainc pas totalement. Enfin, le patron de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a appelé immédiatement après la Cop, dans un entretien à l’AFP, à aider financièrement les pays du Sud pour atteindre les objectifs fixés.
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Le budget du gouvernement passe en 49.3. Qu’y a-t-il dans la partie énergies des recettes ?
Le budget de l’État pour 2024 arrive à son terme et doit passer pour cela l’étape de l’Assemblée nationale sur la dernière quinzaine de l’année. La Première ministre Élisabeth Borne a donc engagé la responsabilité de son gouvernement pour faire passer le texte sans vote. Sur le volet de l’énergie, le gouvernement confirme sa volonté de sortir des boucliers tarifaires prochainement – tout en assurant par l’intermédiaire de Thomas Cazenave que l’augmentation du tarif réglementé ne dépassera pas 10 %. Pour cela, il a inclus au budget la possibilité de réhausser les prix du gaz et de l’électricité par arrêté, avec un plafond.
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