Actualité énergie

7 novembre 2023

Faits marquants : la France défend les EPR et les petits réacteurs modulaires (SMR) au niveau européen 

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Voici les faits qui ont marqué la semaine du 30 octobre au 5 novembre 2023

Les actualités de la semaine précédente se concentrent sur :

  • La France se place en faveur des EPR et des petits réacteurs modulaires (SMR) en Europe ;
  • EDF baisse sa production nucléaire pour économiser du combustible ;
  • Les fournisseurs d’énergie partent à la conquête de nouveaux clients.

La France et EDF poussent au développement des dernières générations de réacteurs nucléaires en Europe 

La semaine dernière, EDF s’est positionné fermement sur l’appel d’offres en cours pour la construction de nouveaux réacteurs nucléaires en République tchèque. L’acteur français de l’énergie n’est pas le seul sur le dossier. En concurrence avec l’Américain Westinghouse et le Sud-Coréen KHNP, EDF a proposé la construction de quatre réacteurs EPR d’une puissance totale de 1200 MW chacun.

Le PDG d’EDF Luc Rémont se montre confiant sur l’offre soumise et l’avenir de la filière pour son entreprise. « Le partenariat européen stratégique et industriel de long terme que nous proposons constituera un précédent pour notre continent et pourra devenir le pivot d’une industrie nucléaire européenne davantage résiliente et indépendante », a-t-il déclaré. La réponse à cet appel d’offre est attendue pour le printemps 2024.

Ce positionnement se fait par ailleurs dans un contexte de demande de soutien au développement des dernières générations de réacteurs nucléaires en Europe, avec en parallèle un courrier envoyé pour la création d’une alliance pour les petits réacteurs modulaires par douze États membres de l’UE. L’Alliance du nucléaire devait se réunir ce mardi 7 novembre à Bratislava pour discuter de ce développement, qui est également le fer de lance de France 2030 avec une enveloppe dédiée d’un milliard d’euros. 

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En France, EDF baisse sa production nucléaire pour économiser du combustible

L’entreprise publique a décidé fin octobre de baisser temporairement et volontairement sa production d’électricité d’origine nucléaire sur plusieurs réacteurs, à une période où les prix sur les marchés restaient pourtant au-dessus des 100 €/MWh. Cette décision vise à économiser environ six mois de carburant sur les réacteurs Cattenom 1 et 2 (en Moselle) pour repousser l’échéance des prochains arrêts de ravitaillement. La décision d’EDF a suscité des interrogations chez quelques experts du secteur, certains déplorant un « manque à gagner, d’autant plus avec l’augmentation des prix de l’électricité ». De son côté, l’électricien français assure avoir des contraintes qui le poussent à agir, comme le placement des autres arrêts de centrales, la nature des maintenances à réaliser ou encore le taux d’usure du combustible. 

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Les fournisseurs d’énergie à la conquête de nouveaux clients

Depuis quelques semaines, la tendance semble être plutôt favorable aux consommateurs avec des offres toujours plus nombreuses pour changer de fournisseur d’énergie. Les fournisseurs dits alternatifs, notamment, sont en quête de nouveaux contrats pour sécuriser leurs approvisionnements et étendre leur marché, alors que les prix de gros sont relativement bas. Cela semble donc être le bon moment pour réfléchir à son contrat, se pencher sur la liste des fournisseurs d’énergie et espérer faire quelques économies bienvenues. 

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