Actualité énergie

25 juin 2024

Faits marquants : le Sénat souhaite l’arrêt des importations de GNL russe

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Voici les faits qui ont marqué la semaine du 17 au 21 juin

Les actualités de la semaine précédente se concentrent sur :

  • Le Sénat se penche sur TotalEnergies… et la question du GNL russe ;
  • Les programmes énergétiques des grands partis scrutés et changeants ;
  • L’éolien en mer vit sa deuxième meilleure année ;
  • Le médiateur de l’énergie s’inquiète des frais de résiliation appliqués aux entreprises.

Le Sénat se penche sur TotalEnergies… et la question du GNL russe

La commission d’enquête du Sénat sur TotalEnergies et son respect des « obligations climatiques et des orientations de la politique étrangère de la France » a abouti à un consensus transpartisan. Adopté par 18 voix sur 19, le rapport publié porte principalement la proposition d’une « participation ciblée » de l’État au capital du géant pétrolier. Cela permettrait de le contraindre à respecter les objectifs climatiques du pays. Par ailleurs, l’État aurait alors les moyens de nommer un représentant sans voix délibérative au sein du conseil d’administration et d’empêcher un transfert de cotation à la bourse de New York – option évoquée par Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies. 

Par ailleurs, ce rapport sénatorial recommande un arrêt « dès que possible » des importations de GNL en provenance de Russie. Elles représentent à ce jour environ 16 % des importations annuelles dans l’UE (12 % pour la France) et se poursuivent malgré la volonté de sanctionner la Russie après l’invasion de l’Ukraine. À ce jour, Total en est l’un des principaux importateurs. 

Plus globalement, les sénateurs souhaitent empêcher l’entreprise énergétique d’effectuer dans des zones géopolitiques sensibles des investissements qui pourraient financer des conflits en cours, ciblant indirectement l’Azerbaïdjan et le Mozambique. Cependant, il reste désormais à connaître la position de la future Assemblée nationale – voir ci-dessous – sur un tel rapport et son envie d’aller au combat avec l’un des principaux acteurs des énergies fossiles. 

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Les programmes énergétiques des grands partis scrutés et changeants

Après l’annonce surprise de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République (voir notre focus sur le sujet la semaine dernière), les partis se sont mis en ordre de bataille et ont bâti au plus vite leur programme électoral. Le secteur de l’énergie n’y échappe pas, bien au contraire. Il fait l’objet de promesses en tout genre, visant principalement une baisse du TRVE : de -15 % à -40 % selon les personnalités politiques interrogées ! 

Ces programmes sont donc scrutés de très près tant ils pourraient changer la donne. Or, comme le rappelle L’Usine Nouvelle, les programmes énergétiques des candidats cachent également une foule de… non-dits, qu’il s’agisse de la relance du nucléaire, de l’intégration des renouvelables à la Programmation pluriannuelle de l’énergie ou simplement de la construction des prix et de la taxation. Quand ils ne changent pas (dans les effets d’annonce) du jour au lendemain. 

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L’éolien en mer vit sa deuxième meilleure année

Si les énergies fossiles restent très nettement dominantes dans le mix énergétique mondial, l’émergence de nouvelles sources renouvelables se poursuit. Ainsi, selon le rapport annuel du GWEC (Global wind energy council), la filière de l’éolien en mer a raccordé 11 GW de capacités supplémentaires l’année dernière. Malgré les difficultés économiques connues par le secteur, l’association estime que 410 GW pourraient être installés dans les dix prochaines années. Le gouvernement français espère pour sa part atteindre un rythme d’installation de 2 GW par an. 

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Le médiateur de l’énergie s’inquiète des frais de résiliation appliqués aux entreprises

Olivier Challan Belval, médiateur national de l’énergie, a alerté dans les colonnes du Parisien la semaine dernière sur les frais appliqués aux entreprises en cas de rupture anticipée d’un contrat d’énergie. « Plus de la moitié des litiges que nous avons à traiter pour cette catégorie concerne directement ces frais, souligne-t-il. Ce sont souvent plusieurs milliers, voire des dizaines de milliers d’euros qui sont demandés à des artisans, des petits patrons, ainsi, parfois, qu’à des petits copropriétaires. » Ces frais parfois cachés ont ainsi de grosses conséquences, notamment pour des petites entreprises bloquées par des tarifs fixés au plus fort de la crise, en 2022. Interrogé sur Europe 1, le médiateur s’est d’ailleurs opposé à l’idée d’étendre ces frais de résiliation aux consommateurs particuliers.

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