Faits marquants : des économies d’énergie « modérées » grâce au changement d’heure

Les actualités de la semaine précédente se concentrent sur :

• Les économies d’énergie « modérées » liées au passage à l’heure d’hiver ;
• Les importations de GNL en Europe qui vont augmenter de 30 % en novembre  ;
• Le sport comme vitrine de la sobriété énergétique pour Agnès Pannier-Runacher.

Dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 octobre, l’Europe centrale a changé de fuseau horaire pour basculer à GMT+1 et passer à ce qu’on appelle « l’heure d’hiver ». Historiquement, ce changement a lieu pour faire des économies d’énergie en se rapprochant temporairement de l’heure solaire et profiter au maximum de l’ensoleillement pour diminuer les pics de consommation. La mesure avait été mise en place en France en 1973-1974, en réponse au choc pétrolier.

Or, l’effet réel de cette mesure – qui a un impact surtout sur le profil énergétique de l’éclairage public – est régulièrement remis en cause. Une étude de l’Ademe en 2010, citée par Le Monde, montrait que les économies générées seraient en fait « modérées ». Une étude britannique estime même que la suppression du changement d’heure l’hiver permettrait de faire… d’autres économies, en réduisant la demande le soir.

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La baisse des températures et le début de la période de chauffe entraînent mécaniquement une augmentation des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Europe. Le site Montel les estime à environ 30 % plus importantes qu’en octobre, afin de répondre à la demande du Nord-Ouest de l’Europe. 

Cependant, ce volume prévisionnel est nettement inférieur à celui de l’année pour la même période, alors que l’Europe était en fort besoin pour compenser la baisse des importations en provenance de Russie. De plus, pour la fin d’année 2023, les stocks européens atteignent un taux de remplissage d’environ 99 %. La seule incertitude – en plus des températures réellement enregistrées – repose sur un éventuel ralentissement des exportations du Qatar, ce qui aurait des répercussions principalement sur le Royaume-Uni, mais explique en partie l’augmentation de 23 % du prix du gaz sur les marchés depuis deux semaines.

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C’est un des axes majeurs de la stratégie gouvernementale pour réduire la consommation d’énergie et répondre aux contraintes liées à la flambée des prix de l’énergie : la sobriété. 

À l’occasion du lancement des travaux de rénovation du stade de la Meinau, à Strasbourg, la ministre de la Transition écologique a vanté les efforts faits par le milieu sportif pour réduire ses dépenses. L’enceinte, construite au début du XX^e siècle, devrait réduire dans les prochaines années sa consommation d’énergie par trois grâce à l’installation de panneaux solaires, la récupération des eaux de pluie, la pose de luminaires LED, etc. « C’est un projet qui doit devenir la norme à l’avenir », a ajouté la ministre. Un phénomène de mélange entre monde du sport et transition écologique qui se retrouve aussi de l’autre côté de l’Atlantique, par exemple avec les JO 2028 de Los Angeles (article en anglais).

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