Voici les faits qui ont marqué la semaine du 10 au 14 avril 2023
Les actualités de la semaine précédente se concentrent sur :
- L’Allemagne achève sa « sortie » du nucléaire ;
- Le G7 souhaite accélérer sa sortie des énergies fossiles ;
- L’Europe est en train de remplir ses réserves de gaz avec des semaines d’avance.
L’ Allemagne achève sa « sortie » du nucléaire
Les centrales d’Isar 2, Neckarwestheim et Emsland ont été déconnectées du réseau électrique samedi dernier. Le gouvernement allemand avait accordé un délai de quelques semaines par rapport à la date initiale du 31 décembre mais sans aucune remise en question de la décision.
L’avenir reste incertain car avec l’arrêt des centrales à charbon à horizon 2030, l’objectif de renouvelable consommé doit passer de moitié à 80 % d’ici 2030. Pour cela, il faut installer six éoliennes par jour. Il est question, pour remplacer les centrales à charbon, d’installer des centrales à gaz puis à hydrogène.
Dernières contradictions, le pari n’est tenable que si « tout va bien » côté nucléaire français car l’Allemagne compte importer l’électricité française. L’Allemagne est, pour finir, actionnaire de trois centrales nucléaires en Suède.
Le G7 souhaite accélérer sa sortie des énergies fossiles
Dimanche, les pays du G7 se sont engagés dimanche à accélérer leur sortie des énergies fossiles dans tous les secteurs. Mais, car il y a un « mai », les pays concernés n’ont pas pour autant fixé de nouvelle échéance.
C’est donc sans calendrier précis que les Etats-Unis, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie et le Canada inscrivent un vague objectif pour atteindre la neutralité carbone énergétique d’ici 2050 « au plus tard ».
L’Europe est en train de remplir ses réserves de gaz avec des semaines d’avance
La demande de gaz diminue généralement à la fin de la saison de chauffage. Cette année, les efforts de remplissage en Europe pourraient être achevés dès la fin du mois d’août.
À l’échelle mondiale, l’offre de gaz est donc passée de la pénurie à l’excédent. Cette situation fait baisser les prix et les navires-citernes ont souvent du mal à trouver un port d’attache et passent des semaines à tourner au ralenti en mer.