Faits marquants : le futur prix du nucléaire en débat après l’annonce du gouvernement

Les actualités de la semaine précédente se concentrent sur :

• Les réactions à l’annonce du gouvernement d’un prix moyen du nucléaire fixé à 70 €/MWh à compter de janvier 2026 ;
• La sobriété énergétique adoptée par la moitié des TPE-PME françaises ;
• Le rebond des prix du pétrole dans l’attente des annonces de l’Opep+.

La conférence de presse tenue mardi dernier était là pour mettre un point final aux tensions entre EDF et le gouvernement sur le prix fixé pour le nucléaire après l’Arenh, tout en offrant de la visibilité aux consommateurs. Les premières réactions ont pourtant été très mitigées après l’annonce d’un « prix moyen de 70 €/MWh ». De nombreux reproches sont formulés sur la manière de présenter ce tarif, avec un débat sur le choix d’un mécanisme de redistribution selon deux paliers de prix. Le Cleee, qui regroupe de grands consommateurs d’énergie industriels et du tertiaire, pointe le manque de visibilité engendré. Des industriels s’inquiètent pour leur compétitivité. De son côté, l’UFC-Que-Choisir regrette l’opacité des négociations, qui n’ont pas inclus les autres acteurs du secteur. 

Ainsi, les premiers retours pointent généralement l’augmentation attendue des coûts de l’énergie dans les prochaines années, avec la fin de l’Arenh… et l’insécurité sur les prix qui pourrait découler de ce nouveau mécanisme, sans tarif ferme et définitif mais avec des paliers redistributifs vers le consommateur dont le fonctionnement doit encore être explicité. Sans compter l’intégration des fournisseurs alternatifs dans ce système. De nombreux points restent à éclaircir avant le 31 décembre 2025 avec une question en creux : quel sera le prix de l’électricité à l’avenir ?

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Axe fondamental de la gestion de l’énergie en entreprise et de la politique gouvernementale annoncée à la fin de l’année dernière, la sobriété énergétique a été adoptée par de nombreuses TPE et PME de l’Hexagone. Le dernier baromètre de la BPI et de Rexecode prend la mesure du phénomène. Ainsi, près de la moitié estime que sa consommation d’énergie a diminué, dont 44 % à production identique… De plus, ce choix ne semble pas être une simple passade dans un contexte de crise énergétique, mais bien une tendance de fond. 80 % des sondés jugent que les modifications adoptées seront pérennes dans leur entreprise. Parmi les investissements les plus fréquents pour réduire sa consommation d’énergie, le changement de l’éclairage et la mise en place d’un système de tri ou de recyclage arrivent en tête, devant le chauffage ou l’isolation des bâtiments.

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Jeudi dernier, les prix du pétrole affichaient leur niveau le plus bas depuis juillet. L’inquiétude pesait sur la demande mondiale, alors que les stocks gonflaient aux États-Unis. Depuis, le tarif de l’or noir a changé de trajectoire dans l’attente de l’Opep+, avec des augmentations enregistrées vendredi puis lundi. Le secteur craint une annonce de baisse de la production en Russie et en Arabie Saoudite – qui a déjà effectué des coupes d’un million de barils par jour depuis juillet. Par ailleurs, la situation au Proche-Orient avec la capture d’un cargo appartenant à un homme d’affaires israélien fait peser sur le marché le danger d’une extension du conflit à l’ensemble de la zone. 

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