Actualité énergie

17 septembre 2024

Faits marquants : première mondiale à Cognac avec un four verrier 100 % électrique

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Voici les faits qui ont marqué la semaine du 9 au 13 septembre

L’actualité dans le secteur du gaz et de l’électricité la semaine dernière se concentre sur :

  • Le premier four verrier entièrement électrique inauguré dans une usine de Cognac ;
  • Le marché du gaz français table sur une baisse de 30 % de la consommation pour 2035 ;
  • Une nouvelle taxe sur la production d’électricité pourrait voir le jour ;
  • Les JO d’hiver 2026 s’approvisionneront en énergie renouvelable.

Le premier four verrier entièrement électrique inauguré dans une usine de Cognac

Le défi de la décarbonation des activités humaines est plus prégnant pour certaines industries que pour d’autres, surtout lorsqu’elles ne possèdent pas encore les outils suffisants pour se passer des énergies fossiles. En effet, les productions d’acier, de métal ou de verre sont particulièrement dépendantes du gaz et du fioul car elles nécessitent aujourd’hui des combustibles pour chauffer à très haute température. Afin de parvenir à une « transition hors des énergies fossiles », l’une des solutions espérées repose sur l’hydrogène. Mais son coût estimé rend encore sa pertinence incertaine, voire problématique. 

Or, la semaine dernière, un four verrier révolutionnaire – à cette échelle – a été inauguré en France, dans la région de Cognac. Sa particularité : il fonctionne uniquement à l’électricité, ce qui permet une diminution drastique de son bilan carbone. Selon les informations transmises par Verallia, ce four va produire 300 000 bouteilles par jour et émettre 60 % de CO2 en moins par rapport à un four classique pour y parvenir. 

De plus, dans le cadre de sa politique RSE, le groupe Verallia annonce vouloir diminuer de 46 % de ses émissions carbone en 2030 (par rapport à 2019). Pour cela, l’entreprise compte notamment sur le remplacement progressif de ses fours à gaz par des versions hybrides ou électriques. 

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Le marché du gaz français table sur une baisse de 30 % de la consommation pour 2035

Les acteurs du gaz tricolore ont publié leur dernière étude prospective, qui présente une évolution du marché dans les dix prochaines années positive et rassurante par rapport aux objectifs de diminution des émissions de CO2. 

GRDF, GRTgaz et Téréga estiment ainsi que la consommation devrait poursuivre son reflux au cours des dix prochaines années. Au total, la baisse est estimée à 30 %, pour atteindre une consommation de 282 TWh en 2035 (contre 399 TWh en 2023). Elle repose en particulier sur l’essor de l’efficacité énergétique et sur des gestes de sobriété. En parallèle, l’approvisionnement en biogaz devrait s’intensifier pour atteindre 120 TWh. 

De plus, pour l’hiver à venir, la filière gazière confirme qu’elle ne sera pas sous tension. Les stocks affichent toujours un taux de remplissage très satisfaisant, à hauteur de 92 %. En conférence de presse, la présidente de GRDF Laurence Poirier-Dietz a déclaré que l’hiver 2024-2025 était « sécurisé » et que « la constitution des stocks se fera de la manière la plus judicieuse ». Cela devrait donc faire peser un risque moindre sur les marchés du gaz dans les prochains mois. 

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Une nouvelle taxe sur la production d’électricité pourrait voir le jour

En prenant place à Matignon, Michel Barnier va devoir traiter de nombreux dossiers énergétiques. Parmi eux, le projet d’une taxe dite « EDF » refait surface. Cette dernière a ainsi été évoquée par Bruno Le Maire lors de sa dernière audition auprès de la commission des finances. Il s’agirait d’imposer les producteurs selon la puissance électrique installée. Cela pèserait inévitablement sur le principal acteur de l’électricité en France : EDF. 

Mais quelques jours après le rapport de la Cour des comptes critiquant des taxations décorrélées des objectifs climatiques, ce projet risque de provoquer quelques remous, d’autant qu’il pourrait être répercuté sur les factures des consommateurs. Bercy assure toutefois que l’effet sur le prix final de l’électricité serait marginal et qu’il s’agit avant tout de poursuivre la captation des superprofits générés après la crise de l’énergie en 2022. 

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Les JO d’hiver 2026 s’approvisionneront en énergie renouvelable

Le partenariat entre le fournisseur d’énergie italien Enel et les Jeux olympiques d’hiver de Milan Cortina 2026 a été annoncé dans un communiqué la semaine dernière. À cette occasion, comme pour Paris 2024, un objectif d’énergie 100 % renouvelable a été mis en avant par le comité d’organisation pour continuer de bâtir un olympisme durable. Un défi d’autant plus majeur que la compétition se déroulera en pleine saison hivernalelorsque la consommation est plus importante en Europe et que moins d’énergie photovoltaïque est disponible. 

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