Plusieurs pays négocient pour davantage de flexibilité dans les objectifs stratégiques de stockage de gaz dans l’UE
Depuis 2022, afin de garantir l’approvisionnement énergétique du continent en période de chauffe malgré l’interruption des livraisons par les gazoducs Nord Stream 1 et 2, mais aussi d’éviter une flambée des prix en plein hiver, la Commission européenne a mis en place une stratégie basée sur des objectifs contraignants pour les stocks de gaz.
Actuellement, le taux de remplissage des stocks gaziers doit atteindre 90 % au 1er novembre. Cet objectif a été rempli en 2024 avec plusieurs semaines d’avance. Dès le 20 août, les pays de l’Union avaient atteint ce seuil.
Néanmoins, plusieurs pays comme la France, l’Allemagne et les Pays-Bas estiment que cette politique produit des effets économiques délétères, avec des coûts artificiellement réhaussés. En effet, cela permet davantage de spéculation sur les marchés du gaz et une possible manipulation des prix, puisque les acheteurs européens ont l’obligation d’acheter de grands volumes de GNL pour une date fixe et connue de tous.
Le Parlement européen pourrait donc revoir les règles finales de la proposition de la Commission européenne, qui souhaite maintenir les objectifs jusqu’en 2027.
Un projet de modification a été préparé par la Pologne et diffusé parmi les États membres. Il pourrait s’appuyer par exemple sur un objectif de 90 % de stockage en gaz fixé sur une plage plus large, allant du 1er octobre au 1er décembre. De plus, les objectifs intermédiaires par État (au 1er février, 1er mai, 1er juillet et 1er septembre) deviendraient « volontaires », selon ce document consulté par Reuters.
Source : Energy market price

Article rédigé par Côme Tessier
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.
Plusieurs pays négocient pour davantage de flexibilité dans les objectifs stratégiques de stockage de gaz dans l’UE
Depuis 2022, afin de garantir l’approvisionnement énergétique du continent en période de chauffe malgré l’interruption des livraisons par les gazoducs Nord Stream 1 et 2, mais aussi d’éviter une flambée des prix en plein hiver, la Commission européenne a mis en place une stratégie basée sur des objectifs contraignants pour les stocks de gaz.
Actuellement, le taux de remplissage des stocks gaziers doit atteindre 90 % au 1er novembre. Cet objectif a été rempli en 2024 avec plusieurs semaines d’avance. Dès le 20 août, les pays de l’Union avaient atteint ce seuil.
Néanmoins, plusieurs pays comme la France, l’Allemagne et les Pays-Bas estiment que cette politique produit des effets économiques délétères, avec des coûts artificiellement réhaussés. En effet, cela permet davantage de spéculation sur les marchés du gaz et une possible manipulation des prix, puisque les acheteurs européens ont l’obligation d’acheter de grands volumes de GNL pour une date fixe et connue de tous.
Le Parlement européen pourrait donc revoir les règles finales de la proposition de la Commission européenne, qui souhaite maintenir les objectifs jusqu’en 2027.
Un projet de modification a été préparé par la Pologne et diffusé parmi les États membres. Il pourrait s’appuyer par exemple sur un objectif de 90 % de stockage en gaz fixé sur une plage plus large, allant du 1er octobre au 1er décembre. De plus, les objectifs intermédiaires par État (au 1er février, 1er mai, 1er juillet et 1er septembre) deviendraient « volontaires », selon ce document consulté par Reuters.
Source : Energy market price

Article rédigé par Côme Tessier
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