Face à une possible hausse massive des tarifs de l’électricité dès 2026, la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale lance une mission d’information pour examiner de près ce dossier délicat. Pourquoi ce sujet fait-il autant débat ?

Cette initiative fait suite aux nombreuses critiques qui entourent la réforme prévue du mécanisme actuel, appelé Arenh, qui régule les prix de l’électricité nucléaire en France. Ce système impose aujourd’hui à EDF de revendre une partie de sa production nucléaire à prix réduit à d’autres acteurs du marché. Or, dès fin 2025, ce mécanisme prendra fin, ce qui inquiète fortement particuliers comme entreprises.

C’est dans ce contexte tendu que Maxime Laisney, député de La France Insoumise, et Philippe Bolo, député Modem, piloteront cette mission d’information. Leur objectif ? Clarifier précisément les coûts liés à la production d’électricité nucléaire et anticiper les impacts sur la facture des consommateurs. Maxime Laisney insiste : il faut mieux comprendre « le fonctionnement post Arenh » et analyser en détail les coûts actuels du nucléaire, ceux du grand carénage (opération de modernisation des centrales existantes) et du développement de nouveaux réacteurs.

De son côté, Philippe Bolo souligne une ambition précise : identifier des pistes législatives pour garantir une électricité accessible, compétitive et stable à long terme. Pour y parvenir, les députés échangeront dès mi-mai avec différents experts et institutions : ministère de l’Industrie et de l’Énergie, Cour des comptes, Commission de régulation de l’énergie (CRE), mais aussi des acteurs industriels et des spécialistes du secteur énergétique.

Mais pourquoi autant d’inquiétudes ? Fin 2023, un nouvel accord entre l’État et EDF prévoyait de fixer le prix cible moyen de l’électricité nucléaire à 70 euros le mégawattheure sur une période de 15 ans, tout en instaurant un système de redistribution aux consommateurs en cas de hausse importante des prix. Mais plusieurs voix, notamment celle de l’UFC-Que Choisir, jugent cette mesure inflationniste, craignant une envolée des tarifs nuisible aux consommateurs.

La question du prix de l’électricité reste ainsi au cœur des préoccupations politiques depuis la guerre en Ukraine, qui a bouleversé les marchés énergétiques. Cette mission parlementaire s’inscrit d’ailleurs dans la continuité d’autres travaux récents sur l’avenir énergétique du pays, notamment ceux portant sur la souveraineté énergétique et les perspectives d’évolution des prix et de la production d’électricité jusqu’en 2050.

Article rédigé par Guillaume Sagliet

Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.

Face à une possible hausse massive des tarifs de l’électricité dès 2026, la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale lance une mission d’information pour examiner de près ce dossier délicat. Pourquoi ce sujet fait-il autant débat ?

Cette initiative fait suite aux nombreuses critiques qui entourent la réforme prévue du mécanisme actuel, appelé Arenh, qui régule les prix de l’électricité nucléaire en France. Ce système impose aujourd’hui à EDF de revendre une partie de sa production nucléaire à prix réduit à d’autres acteurs du marché. Or, dès fin 2025, ce mécanisme prendra fin, ce qui inquiète fortement particuliers comme entreprises.

C’est dans ce contexte tendu que Maxime Laisney, député de La France Insoumise, et Philippe Bolo, député Modem, piloteront cette mission d’information. Leur objectif ? Clarifier précisément les coûts liés à la production d’électricité nucléaire et anticiper les impacts sur la facture des consommateurs. Maxime Laisney insiste : il faut mieux comprendre « le fonctionnement post Arenh » et analyser en détail les coûts actuels du nucléaire, ceux du grand carénage (opération de modernisation des centrales existantes) et du développement de nouveaux réacteurs.

De son côté, Philippe Bolo souligne une ambition précise : identifier des pistes législatives pour garantir une électricité accessible, compétitive et stable à long terme. Pour y parvenir, les députés échangeront dès mi-mai avec différents experts et institutions : ministère de l’Industrie et de l’Énergie, Cour des comptes, Commission de régulation de l’énergie (CRE), mais aussi des acteurs industriels et des spécialistes du secteur énergétique.

Mais pourquoi autant d’inquiétudes ? Fin 2023, un nouvel accord entre l’État et EDF prévoyait de fixer le prix cible moyen de l’électricité nucléaire à 70 euros le mégawattheure sur une période de 15 ans, tout en instaurant un système de redistribution aux consommateurs en cas de hausse importante des prix. Mais plusieurs voix, notamment celle de l’UFC-Que Choisir, jugent cette mesure inflationniste, craignant une envolée des tarifs nuisible aux consommateurs.

La question du prix de l’électricité reste ainsi au cœur des préoccupations politiques depuis la guerre en Ukraine, qui a bouleversé les marchés énergétiques. Cette mission parlementaire s’inscrit d’ailleurs dans la continuité d’autres travaux récents sur l’avenir énergétique du pays, notamment ceux portant sur la souveraineté énergétique et les perspectives d’évolution des prix et de la production d’électricité jusqu’en 2050.

Article rédigé par Guillaume Sagliet

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