La nouvelle feuille de route énergétique de la France, qui doit orienter les choix du pays pour les dix années à venir, devrait être adoptée très prochainement. Le gouvernement prévoit en effet de valider ce décret prochainement, à l’issue du débat sans vote programmé le 28 avril. Ce débat sera organisé à l’Assemblée nationale sur le thème de la « souveraineté énergétique ». Il s’inscrit dans le cadre de l’article 50-1 de la Constitution.

Le décret pourrait être ajusté ensuite, si besoin, en fonction de nouvelles discussions parlementaires à venir.

La porte-parole du gouvernement Sophie Primas, à l’issue du Conseil des ministres, avait indiqué dans un premier temps un timing plus resserré. « On prévoit d’adopter ce décret la semaine prochaine ou d’ici 15 jours en Conseil des ministres. Ensuite, selon les débats autour de la proposition de loi sur la programmation énergétique, il pourrait être amendé », a-t-elle précisé.

Une loi après le décret

En effet, une proposition de loi portée par le sénateur Daniel Gremillet (Les Républicains) a déjà été approuvé en première lecture par le Sénat en octobre 2024. Il doit maintenant passer devant l’Assemblée nationale durant la seconde moitié du mois de juin. Pour Sophie Primas, il ne diffère pas beaucoup du décret en préparation, car il résulte d’un long travail de concertation.

L’adoption de cette nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) par décret suscite de nombreuses critiques. Certains partis de droite ainsi que des partisans de l’énergie nucléaire dénoncent un manque de débat démocratique. Le Rassemblement national, notamment, a laissé entendre qu’une motion de censure pourrait être envisagée.

Du côté des professionnels du secteur, l’impatience grandit. Après quatre années de consultations et de discussions, les retards s’accumulent. Beaucoup craignent que l’incertitude politique continue à freiner les investissements et à nuire à la visibilité industrielle.

Cette nouvelle PPE, qui couvrira la période 2025-2035, vise à fixer des objectifs clairs en matière de production et de consommation d’énergie pour permettre à la France de viser la neutralité carbone en 2050.

Contrairement à la précédente feuille de route (2019-2024) qui prévoyait la fermeture de réacteurs nucléaires, le nouveau document acte la relance du nucléaire. Une orientation affirmée par Emmanuel Macron dès février 2022.

Article rédigé par Guillaume Sagliet

Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.

La nouvelle feuille de route énergétique de la France, qui doit orienter les choix du pays pour les dix années à venir, devrait être adoptée très prochainement. Le gouvernement prévoit en effet de valider ce décret prochainement, à l’issue du débat sans vote programmé le 28 avril. Ce débat sera organisé à l’Assemblée nationale sur le thème de la « souveraineté énergétique ». Il s’inscrit dans le cadre de l’article 50-1 de la Constitution.

Le décret pourrait être ajusté ensuite, si besoin, en fonction de nouvelles discussions parlementaires à venir.

La porte-parole du gouvernement Sophie Primas, à l’issue du Conseil des ministres, avait indiqué dans un premier temps un timing plus resserré. « On prévoit d’adopter ce décret la semaine prochaine ou d’ici 15 jours en Conseil des ministres. Ensuite, selon les débats autour de la proposition de loi sur la programmation énergétique, il pourrait être amendé », a-t-elle précisé.

Une loi après le décret

En effet, une proposition de loi portée par le sénateur Daniel Gremillet (Les Républicains) a déjà été approuvé en première lecture par le Sénat en octobre 2024. Il doit maintenant passer devant l’Assemblée nationale durant la seconde moitié du mois de juin. Pour Sophie Primas, il ne diffère pas beaucoup du décret en préparation, car il résulte d’un long travail de concertation.

L’adoption de cette nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) par décret suscite de nombreuses critiques. Certains partis de droite ainsi que des partisans de l’énergie nucléaire dénoncent un manque de débat démocratique. Le Rassemblement national, notamment, a laissé entendre qu’une motion de censure pourrait être envisagée.

Du côté des professionnels du secteur, l’impatience grandit. Après quatre années de consultations et de discussions, les retards s’accumulent. Beaucoup craignent que l’incertitude politique continue à freiner les investissements et à nuire à la visibilité industrielle.

Cette nouvelle PPE, qui couvrira la période 2025-2035, vise à fixer des objectifs clairs en matière de production et de consommation d’énergie pour permettre à la France de viser la neutralité carbone en 2050.

Contrairement à la précédente feuille de route (2019-2024) qui prévoyait la fermeture de réacteurs nucléaires, le nouveau document acte la relance du nucléaire. Une orientation affirmée par Emmanuel Macron dès février 2022.

Article rédigé par Guillaume Sagliet

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