L’Élysée fixe l’horizon des nouveaux réacteurs EPR2 à 2038

Ce lundi, la présidence de la République réunissait un nouveau conseil de politique nucléaire, le deuxième sous Emmanuel Macron après son discours de Belfort actant d’une relance de l’atome en France.

Au cours de cette réunion, qui devait aborder principalement le sujet des petits réacteurs modulaires (SMR) pour soutenir l’industrie, le sujet des prochains EPR2 et de leur financement a également pu aboutir à des annonces malgré les polémiques insistantes sur le mécanisme Post-Arenh comme sur la conformité du ciment utilisé pour les travaux préparatoires de l’EPR de Penly.

Ainsi, l’Élysée a évoqué selon l’AFP une première mise en service des nouveaux EPR2 – qui intègrent quelques améliorations et retours d’expérience par rapport à l’EPR de Flamanville – à l’horizon 2038, soit trois ans après l’objectif initial de 2035.

La réunion a également permis d’avancer sur le sujet du financement de ces EPR2. Les participants ont étudié la possibilité d’un « prêt de l’État bonifié couvrant au moins la moitié des coûts de construction », selon un communiqué de l’Élysée. La France s’appuierait sur le modèle adopté par la Tchéquie pour son prochain réacteur, essentiellement financé par un prêt à taux zéro validé par l’Union européenne.

Article rédigé par Côme Tessier

Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.

L’Élysée fixe l’horizon des nouveaux réacteurs EPR2 à 2038

Ce lundi, la présidence de la République réunissait un nouveau conseil de politique nucléaire, le deuxième sous Emmanuel Macron après son discours de Belfort actant d’une relance de l’atome en France.

Au cours de cette réunion, qui devait aborder principalement le sujet des petits réacteurs modulaires (SMR) pour soutenir l’industrie, le sujet des prochains EPR2 et de leur financement a également pu aboutir à des annonces malgré les polémiques insistantes sur le mécanisme Post-Arenh comme sur la conformité du ciment utilisé pour les travaux préparatoires de l’EPR de Penly.

Ainsi, l’Élysée a évoqué selon l’AFP une première mise en service des nouveaux EPR2 – qui intègrent quelques améliorations et retours d’expérience par rapport à l’EPR de Flamanville – à l’horizon 2038, soit trois ans après l’objectif initial de 2035.

La réunion a également permis d’avancer sur le sujet du financement de ces EPR2. Les participants ont étudié la possibilité d’un « prêt de l’État bonifié couvrant au moins la moitié des coûts de construction », selon un communiqué de l’Élysée. La France s’appuierait sur le modèle adopté par la Tchéquie pour son prochain réacteur, essentiellement financé par un prêt à taux zéro validé par l’Union européenne.

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