À l’arrêt depuis le 15 février en raison d’aléas techniques, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville n’a pas pu redémarrer le 30 mars comme prévu. Ce lundi, EDF a fixé une nouvelle date : le redémarrage est désormais prévu pour le 11 avril. L’objectif de montée en puissance complète reste, lui, programmé pour cet été.
Pourquoi ce décalage ?
Un message publié sur le site d’EDF le 31 mars indique que « l’arrêt du réacteur de Flamanville 3 a été prolongé pour procéder à une opération de maintenance supplémentaire sur un matériel situé sur la partie nucléaire des installations« . Selon EDF, ces opérations concernent la qualité de l’eau du circuit primaire. Elles ne sont donc pas liées au problème d’échauffement anormal détecté sur le turbo-alternateur, pour lequel des réglages ont été effectués de manière anticipée.
Ce dysfonctionnement avait déjà entraîné un premier report du redémarrage le 22 février, suivi d’un second le 28 février. Selon le journal La Tribune, les difficultés rencontrées sur le turbo-alternateur pourraient empêcher l’EPR de délivrer toute sa puissance sans une intervention lourde, impliquant le montage d’un échafaudage dans une zone difficile d’accès. Toujours d’après le quotidien, EDF ne parviendrait pas encore à identifier précisément l’origine du problème sur la turbine.
EDF maintient son calendrier
Malgré ces complications, EDF affirme maintenir son objectif de montée en puissance pour cet été. Le groupe public précise à l’AFP que « le résultat des réglages réalisés sur les trois paliers du groupe turbo alternateur ne sera mesurable que lorsque le réacteur sera recouplé au réseau« .
Il faut rappeler que la turbine joue un rôle clé dans une centrale nucléaire : elle transforme l’énergie thermique générée par les générateurs de vapeur en énergie mécanique, qui permet ensuite de produire l’électricité via l’alternateur.
Depuis son raccordement au réseau électrique le 21 décembre 2024, l’EPR de Flamanville a déjà connu deux arrêts programmés. EDF avait d’ailleurs indiqué dès le départ que la montée en puissance du réacteur serait progressive, avec potentiellement une dizaine d’arrêts de maintenance prévus et des opérations imprévues à gérer en parallèle.
Ce nouveau contretemps montre à quel point la phase de démarrage d’un réacteur de cette génération reste délicate, malgré les années de préparation et les nombreux ajustements techniques nécessaires.

Article rédigé par Guillaume Sagliet
Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.
À l’arrêt depuis le 15 février en raison d’aléas techniques, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville n’a pas pu redémarrer le 30 mars comme prévu. Ce lundi, EDF a fixé une nouvelle date : le redémarrage est désormais prévu pour le 11 avril. L’objectif de montée en puissance complète reste, lui, programmé pour cet été.
Pourquoi ce décalage ?
Un message publié sur le site d’EDF le 31 mars indique que « l’arrêt du réacteur de Flamanville 3 a été prolongé pour procéder à une opération de maintenance supplémentaire sur un matériel situé sur la partie nucléaire des installations« . Selon EDF, ces opérations concernent la qualité de l’eau du circuit primaire. Elles ne sont donc pas liées au problème d’échauffement anormal détecté sur le turbo-alternateur, pour lequel des réglages ont été effectués de manière anticipée.
Ce dysfonctionnement avait déjà entraîné un premier report du redémarrage le 22 février, suivi d’un second le 28 février. Selon le journal La Tribune, les difficultés rencontrées sur le turbo-alternateur pourraient empêcher l’EPR de délivrer toute sa puissance sans une intervention lourde, impliquant le montage d’un échafaudage dans une zone difficile d’accès. Toujours d’après le quotidien, EDF ne parviendrait pas encore à identifier précisément l’origine du problème sur la turbine.
EDF maintient son calendrier
Malgré ces complications, EDF affirme maintenir son objectif de montée en puissance pour cet été. Le groupe public précise à l’AFP que « le résultat des réglages réalisés sur les trois paliers du groupe turbo alternateur ne sera mesurable que lorsque le réacteur sera recouplé au réseau« .
Il faut rappeler que la turbine joue un rôle clé dans une centrale nucléaire : elle transforme l’énergie thermique générée par les générateurs de vapeur en énergie mécanique, qui permet ensuite de produire l’électricité via l’alternateur.
Depuis son raccordement au réseau électrique le 21 décembre 2024, l’EPR de Flamanville a déjà connu deux arrêts programmés. EDF avait d’ailleurs indiqué dès le départ que la montée en puissance du réacteur serait progressive, avec potentiellement une dizaine d’arrêts de maintenance prévus et des opérations imprévues à gérer en parallèle.
Ce nouveau contretemps montre à quel point la phase de démarrage d’un réacteur de cette génération reste délicate, malgré les années de préparation et les nombreux ajustements techniques nécessaires.

Article rédigé par Guillaume Sagliet
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