Après plusieurs reports dus à des opérations de maintenance supplémentaires, EDF a finalement réussi à remettre en route le réacteur dès samedi soir, soit deux jours plus tôt que prévu. Résultat : l’EPR est à nouveau couplé au réseau électrique.

Cependant, il faut bien comprendre que cette remise en service ne signifie pas encore un fonctionnement à plein régime. Pour l’instant, la puissance injectée reste limitée à 90 MW, alors que la capacité maximale de l’EPR atteint 1 620 MW. EDF prévoit d’ailleurs de réaliser des « essais avec variation de puissance » jusqu’à mercredi.

Pourquoi le réacteur ne fonctionne-t-il pas encore à pleine puissance ?

Le redémarrage d’un réacteur nucléaire, surtout lors d’un premier démarrage comme ici, est un processus long et minutieux. On ne monte pas directement à pleine puissance : cela se fait par étapes, de façon progressive et sécurisée.

Le planning reste donc inchangé : EDF vise toujours une montée à 100 % de la puissance nominale d’ici l’été 2025. Ce calendrier peut sembler long, mais il s’explique par la nécessité de procéder par paliers successifs. Chaque étape permet de vérifier le bon fonctionnement des équipements et de garantir la sûreté de l’ensemble de l’installation.

Quels tests sont réalisés avant la montée en puissance complète ?

Pour sécuriser ce processus, plus de 1 500 critères de sûreté sont passés au crible lors de ce premier démarrage. Ce sont à la fois des contrôles programmés et des ajustements qui peuvent être décidés en cours de route, si besoin.

En pratique, cela signifie que plusieurs arrêts de maintenance sont planifiés tout au long de cette phase de montée en puissance. Et il peut également y avoir des arrêts imprévus, comme celui qui a eu lieu le 15 février dernier pour une intervention sur le circuit de refroidissement des équipements par l’eau de mer.

Quelles interventions ont été réalisées lors de cet arrêt ?

Lors de cette pause forcée, EDF a dû mener plusieurs opérations techniques, notamment sur :

  • le circuit de refroidissement des équipements (alimenté par l’eau de mer),

  • le groupe turbo alternateur, avec des réglages sur les pièces qui guident les rotors,

  • d’autres matériels indispensables pour continuer à monter en puissance tout en assurant la sécurité du réacteur.

Pourquoi cette remise en service est-elle une étape importante ?

Si cette avancée est autant surveillée, c’est parce que l’EPR de Flamanville est un projet majeur pour le parc nucléaire français. Raccordé pour la première fois au réseau en décembre 2024, il a connu plusieurs retards et ajustements depuis le début de sa construction.

Dès lors, même si l’EPR ne fonctionne pas encore à pleine puissance, sa connexion au réseau marque une étape clé vers la mise en service définitive du réacteur. Et plus globalement, cela contribue à renforcer la production électrique nationale.

Article rédigé par Guillaume Sagliet

Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.

Après plusieurs reports dus à des opérations de maintenance supplémentaires, EDF a finalement réussi à remettre en route le réacteur dès samedi soir, soit deux jours plus tôt que prévu. Résultat : l’EPR est à nouveau couplé au réseau électrique.

Cependant, il faut bien comprendre que cette remise en service ne signifie pas encore un fonctionnement à plein régime. Pour l’instant, la puissance injectée reste limitée à 90 MW, alors que la capacité maximale de l’EPR atteint 1 620 MW. EDF prévoit d’ailleurs de réaliser des « essais avec variation de puissance » jusqu’à mercredi.

Pourquoi le réacteur ne fonctionne-t-il pas encore à pleine puissance ?

Le redémarrage d’un réacteur nucléaire, surtout lors d’un premier démarrage comme ici, est un processus long et minutieux. On ne monte pas directement à pleine puissance : cela se fait par étapes, de façon progressive et sécurisée.

Le planning reste donc inchangé : EDF vise toujours une montée à 100 % de la puissance nominale d’ici l’été 2025. Ce calendrier peut sembler long, mais il s’explique par la nécessité de procéder par paliers successifs. Chaque étape permet de vérifier le bon fonctionnement des équipements et de garantir la sûreté de l’ensemble de l’installation.

Quels tests sont réalisés avant la montée en puissance complète ?

Pour sécuriser ce processus, plus de 1 500 critères de sûreté sont passés au crible lors de ce premier démarrage. Ce sont à la fois des contrôles programmés et des ajustements qui peuvent être décidés en cours de route, si besoin.

En pratique, cela signifie que plusieurs arrêts de maintenance sont planifiés tout au long de cette phase de montée en puissance. Et il peut également y avoir des arrêts imprévus, comme celui qui a eu lieu le 15 février dernier pour une intervention sur le circuit de refroidissement des équipements par l’eau de mer.

Quelles interventions ont été réalisées lors de cet arrêt ?

Lors de cette pause forcée, EDF a dû mener plusieurs opérations techniques, notamment sur :

  • le circuit de refroidissement des équipements (alimenté par l’eau de mer),

  • le groupe turbo alternateur, avec des réglages sur les pièces qui guident les rotors,

  • d’autres matériels indispensables pour continuer à monter en puissance tout en assurant la sécurité du réacteur.

Pourquoi cette remise en service est-elle une étape importante ?

Si cette avancée est autant surveillée, c’est parce que l’EPR de Flamanville est un projet majeur pour le parc nucléaire français. Raccordé pour la première fois au réseau en décembre 2024, il a connu plusieurs retards et ajustements depuis le début de sa construction.

Dès lors, même si l’EPR ne fonctionne pas encore à pleine puissance, sa connexion au réseau marque une étape clé vers la mise en service définitive du réacteur. Et plus globalement, cela contribue à renforcer la production électrique nationale.

Article rédigé par Guillaume Sagliet

Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.

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