Lundi 28 avril, l’Assemblée nationale débattra de la souveraineté énergétique de la France. Cette proposition du Premier ministre François Bayrou, même si elle n’aboutira pas à un vote des députés, entre dans le cadre des discussions sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Cette dernière doit être publiée par décret depuis plusieurs semaines, mais le gouvernement temporise face aux attaques anti renouvelables et aux menaces de censure de l’extrême droite.

Avant ce débat, une vingtaine de fédérations et d’organisations professionnelles du secteur de l’énergie ont donc publié une lettre ouverte commune. Ensemble, elles appellent les parlementaires à opter pour une « véritable rupture dans l’électrification des usages ».

La souveraineté énergétique par l’électrification

Pour ces signataires, l’électricité doit devenir le fer de lance de la souveraineté énergétique. « Chaque jour, ce sont 180 millions d’euros qui s’envolent pour couvrir notre consommation d’énergies fossiles – soit plus de 65 milliards d’euros par an », précisent-ils. Il leur semble donc d’autant plus urgent de transférer certains usages vers l’électricité pour des secteurs encore dépendants aux fossiles : les bâtiments, l’industrie et les transports. Ces acteurs rappellent d’ailleurs que « l’électricité ne couvre aujourd’hui que 27 % de la consommation d’énergie finale ».

L’Union française de l’électricité, Enerplan, le SER (Syndicat des énergies renouvelables) ou encore le Sfen (Société française d’énergie nucléaire) se regroupent ainsi pour sortir du débat sur les renouvelables et le nucléaire, au profit d’un consensus sur la transition énergétique hors des fossiles : « Toutes les technologies d’électrification doivent être soutenues. […] La question n’est pas tant de savoir si l’électricité doit sortir d’un EPR, d’un SMR, d’un barrage […], d’une éolienne ou d’un panneau solaire, mais surtout de savoir comment cette électricité […] peut se substituer aux énergies fossiles importées. »

Ils invitent enfin à une publication rapide de la 3e PPE, pour la période 2025-2035, afin d’assurer au secteur le soutien nécessaire au déploiement de l’électricité qui permettra de décarboner la société française dans son ensemble et de préserver des filières encore fragiles.

Article rédigé par Côme Tessier

Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.

Lundi 28 avril, l’Assemblée nationale débattra de la souveraineté énergétique de la France. Cette proposition du Premier ministre François Bayrou, même si elle n’aboutira pas à un vote des députés, entre dans le cadre des discussions sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Cette dernière doit être publiée par décret depuis plusieurs semaines, mais le gouvernement temporise face aux attaques anti renouvelables et aux menaces de censure de l’extrême droite.

Avant ce débat, une vingtaine de fédérations et d’organisations professionnelles du secteur de l’énergie ont donc publié une lettre ouverte commune. Ensemble, elles appellent les parlementaires à opter pour une « véritable rupture dans l’électrification des usages ».

La souveraineté énergétique par l’électrification

Pour ces signataires, l’électricité doit devenir le fer de lance de la souveraineté énergétique. « Chaque jour, ce sont 180 millions d’euros qui s’envolent pour couvrir notre consommation d’énergies fossiles – soit plus de 65 milliards d’euros par an », précisent-ils. Il leur semble donc d’autant plus urgent de transférer certains usages vers l’électricité pour des secteurs encore dépendants aux fossiles : les bâtiments, l’industrie et les transports. Ces acteurs rappellent d’ailleurs que « l’électricité ne couvre aujourd’hui que 27 % de la consommation d’énergie finale ».

L’Union française de l’électricité, Enerplan, le SER (Syndicat des énergies renouvelables) ou encore le Sfen (Société française d’énergie nucléaire) se regroupent ainsi pour sortir du débat sur les renouvelables et le nucléaire, au profit d’un consensus sur la transition énergétique hors des fossiles : « Toutes les technologies d’électrification doivent être soutenues. […] La question n’est pas tant de savoir si l’électricité doit sortir d’un EPR, d’un SMR, d’un barrage […], d’une éolienne ou d’un panneau solaire, mais surtout de savoir comment cette électricité […] peut se substituer aux énergies fossiles importées. »

Ils invitent enfin à une publication rapide de la 3e PPE, pour la période 2025-2035, afin d’assurer au secteur le soutien nécessaire au déploiement de l’électricité qui permettra de décarboner la société française dans son ensemble et de préserver des filières encore fragiles.

Article rédigé par Côme Tessier

Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.

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