La France consomme de moins en moins de gaz
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la politique de sobriété mise en place en France pour diminuer la dépendance au gaz (russe) a progressivement eu des effets… qui se poursuivent encore aujourd’hui. Ainsi, en 2024, la consommation de gaz en France a baissé de 5,5 % pour atteindre 361 TWh seulement. C’est le niveau le plus bas de la consommation de gaz dans l’Hexagone depuis le début des années 1990.
Avant l’épisode du Covid-19 la consommation de gaz avait pourtant dépassé les 600 TWh en 2019. Mais depuis, la baisse est ininterrompue et spectaculaire.
Elle a été amplifiée l’année dernière par une baisse de la production d’électricité au gaz, grâce aux bonnes performances du parc nucléaire et des centrales hydrauliques ainsi qu’au déploiement de nouvelles installations renouvelables. Selon la directrice générale de NaTran (ex-GRT Gaz), interrogée par l’AFP, les centrales électriques à gaz ont été marquées par un « recul de 56 % par rapport au niveau enregistré en 2023 » de leur consommation.
Dans le détail, la baisse a été plus légère (-0,6 %) au niveau des consommateurs du réseau de distribution, c’est-à-dire des particuliers, des petits industriels et des entreprises. En parallèle, la consommation des grands sites industriels énergivores a été plutôt stable (+0,8 %). Néanmoins, la France a été l’une des principales entrées du gaz naturel liquéfié (GNL) russe, avec une augmentation des importations de 81 % en 2024.
Source : Connaissance des énergies

Article rédigé par Côme Tessier
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.
La France consomme de moins en moins de gaz
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la politique de sobriété mise en place en France pour diminuer la dépendance au gaz (russe) a progressivement eu des effets… qui se poursuivent encore aujourd’hui. Ainsi, en 2024, la consommation de gaz en France a baissé de 5,5 % pour atteindre 361 TWh seulement. C’est le niveau le plus bas de la consommation de gaz dans l’Hexagone depuis le début des années 1990.
Avant l’épisode du Covid-19 la consommation de gaz avait pourtant dépassé les 600 TWh en 2019. Mais depuis, la baisse est ininterrompue et spectaculaire.
Elle a été amplifiée l’année dernière par une baisse de la production d’électricité au gaz, grâce aux bonnes performances du parc nucléaire et des centrales hydrauliques ainsi qu’au déploiement de nouvelles installations renouvelables. Selon la directrice générale de NaTran (ex-GRT Gaz), interrogée par l’AFP, les centrales électriques à gaz ont été marquées par un « recul de 56 % par rapport au niveau enregistré en 2023 » de leur consommation.
Dans le détail, la baisse a été plus légère (-0,6 %) au niveau des consommateurs du réseau de distribution, c’est-à-dire des particuliers, des petits industriels et des entreprises. En parallèle, la consommation des grands sites industriels énergivores a été plutôt stable (+0,8 %). Néanmoins, la France a été l’une des principales entrées du gaz naturel liquéfié (GNL) russe, avec une augmentation des importations de 81 % en 2024.
Source : Connaissance des énergies

Article rédigé par Côme Tessier
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