Le marché du gaz a connu une forte hausse ces derniers jours (à court et moyen terme), en lien avec le marché du pétrole. Rien qu’entre le 7 et 13 novembre 2017, le gaz a augmenté de 10%. Mais quels en sont les facteurs principaux ?
La croissance économique européenne…
…est à son niveau le plus haut depuis 10 ans. C’est le constat qu’a dressé, début novembre, la Commission européenne, dans son exercice de prévisions automnales.
Le redémarrage à nouveau reporté des centrales nucléaires :
L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a indiqué plusieurs problèmes de sécurité dans le système de production. En août 2017, suite à des anomalies constatées sur des composants fournis par AREVA, l’ASN a demandé la révision des réacteurs nucléaires d’EDF, ce qui a entraîné l’arrêt de certains réacteurs. Les raisons de ce report ne sont pas précisées, mais soulignons que les réacteurs arrêtés représentent un tiers de la capacité de production d’électricité nucléaire française en moins.
La baisse des exportations de la Norvège :
En juin, sa balance commerciale est passée dans le rouge, accusant un déficit de 80 millions d’euros. En vingt ans, c’est une première pour ce pays qui vit confortablement des réserves de pétrole et de gaz enfouies au large de ses côtes. Au cours des 15 dernières années, la production pétrolière norvégienne a en effet été réduite de moitié, et d’ici 2019, elle devrait encore baisser de 11 %. La solution proposée par les deux plus grands partis du pays (les travaillistes et les conservateurs) est la levée du moratoire sur l’exploitation pétrolière de l’archipel des Lofoten (réserve de pétrole d’environ 1,3 milliards de barils).