Le gouvernement français exhorte EDF et les grands industriels à intensifier leurs négociations afin de parvenir, d’ici l’été, à un accord sur les tarifs de l’électricité. Cette initiative intervient dans un contexte de tensions croissantes entre l’État, principal actionnaire d’EDF, et le dirigeant sortant de l’entreprise, Luc Rémont, récemment évincé.

Des concessions mutuelles nécessaires

Avec la nomination imminente de Bernard Fontana à la tête d’EDF, ce dernier hérite du dossier complexe des tarifs électriques pour les industries à forte consommation énergétique, telles que la chimie et la métallurgie. Le ministère de l’Énergie souligne la nécessité pour EDF et les industriels de reprendre les discussions et de consentir à des efforts réciproques. L’objectif est de conclure un accord avant l’été, échéance jugée réalisable par les autorités.

Un contexte de négociations tendues

Depuis novembre 2023, les industriels et EDF sont engagés dans des pourparlers visant à établir des contrats de long terme, connus sous le nom d’allocation de production nucléaire (CAPN). Ces contrats doivent remplacer les tarifs préférentiels en vigueur jusqu’à fin 2025. Mais les discussions achoppent sur les tarifs proposés par EDF, considérés comme trop élevés par les entreprises, qui craignent pour leur compétitivité et, dans certains cas, leur survie.

Luc Rémont a défendu la position d’EDF en affirmant que vendre en dessous du coût de revient, estimé à environ 60 euros par mégawattheure, mettrait en péril la relance du nucléaire souhaitée par le président Emmanuel Macron.

Priorités pour le nouveau leadership

À ce jour, seules deux entreprises ont signé de tels contrats, représentant moins de 1 % de l’objectif de 40 térawattheures fixé en 2023. L’avancement sur ce dossier figure parmi les priorités assignées à Bernard Fontana dans sa lettre de mission.

La nomination de Bernard Fontana, actuellement directeur général de Framatome, filiale d’EDF spécialisée dans les équipements nucléaires, est soumise à l’approbation du Parlement. Les auditions devant les commissions économiques du Sénat et de l’Assemblée nationale sont prévues pour fin avril.

Le gouvernement insiste sur l’importance d’un dialogue constructif entre EDF et les industriels pour aboutir à des tarifs d’électricité équilibrés, soutenant ainsi la compétitivité industrielle tout en assurant la viabilité financière d’EDF.

Article rédigé par Guillaume Sagliet

Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.

Le gouvernement français exhorte EDF et les grands industriels à intensifier leurs négociations afin de parvenir, d’ici l’été, à un accord sur les tarifs de l’électricité. Cette initiative intervient dans un contexte de tensions croissantes entre l’État, principal actionnaire d’EDF, et le dirigeant sortant de l’entreprise, Luc Rémont, récemment évincé.

Des concessions mutuelles nécessaires

Avec la nomination imminente de Bernard Fontana à la tête d’EDF, ce dernier hérite du dossier complexe des tarifs électriques pour les industries à forte consommation énergétique, telles que la chimie et la métallurgie. Le ministère de l’Énergie souligne la nécessité pour EDF et les industriels de reprendre les discussions et de consentir à des efforts réciproques. L’objectif est de conclure un accord avant l’été, échéance jugée réalisable par les autorités.

Un contexte de négociations tendues

Depuis novembre 2023, les industriels et EDF sont engagés dans des pourparlers visant à établir des contrats de long terme, connus sous le nom d’allocation de production nucléaire (CAPN). Ces contrats doivent remplacer les tarifs préférentiels en vigueur jusqu’à fin 2025. Mais les discussions achoppent sur les tarifs proposés par EDF, considérés comme trop élevés par les entreprises, qui craignent pour leur compétitivité et, dans certains cas, leur survie.

Luc Rémont a défendu la position d’EDF en affirmant que vendre en dessous du coût de revient, estimé à environ 60 euros par mégawattheure, mettrait en péril la relance du nucléaire souhaitée par le président Emmanuel Macron.

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À ce jour, seules deux entreprises ont signé de tels contrats, représentant moins de 1 % de l’objectif de 40 térawattheures fixé en 2023. L’avancement sur ce dossier figure parmi les priorités assignées à Bernard Fontana dans sa lettre de mission.

La nomination de Bernard Fontana, actuellement directeur général de Framatome, filiale d’EDF spécialisée dans les équipements nucléaires, est soumise à l’approbation du Parlement. Les auditions devant les commissions économiques du Sénat et de l’Assemblée nationale sont prévues pour fin avril.

Le gouvernement insiste sur l’importance d’un dialogue constructif entre EDF et les industriels pour aboutir à des tarifs d’électricité équilibrés, soutenant ainsi la compétitivité industrielle tout en assurant la viabilité financière d’EDF.

Article rédigé par Guillaume Sagliet

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