Bercy indiquait lundi, souhaiter la création d’une « Banque européenne de la décarbonation et de l’électrification ». Objectif ? Soutenir les entreprises industrielles européennes à laisser tomber les énergies fossiles pour investir, à la place, dans leur transition énergétique.
Étendre à l’Europe un dispositif déjà présent en France
La France subventionne déjà les entreprises qui investissent pour s’électrifier ou réduire leurs émissions de CO2. Le gouvernement français veut que ce système soit répliqué et étendu à tous les pays de l’UE.
En France, le mécanisme a été lancé à destination des 50 sites industriels les plus émetteurs de CO2 tels que le ciment, l’engrais, la pétro-chimie ou encore les métaux…Un budget total de 1,6 milliard d’euros adopté par un amendement lors du vote du budget de la France pour 2025.
Concurrencer le marché carbone pour encourager les investissements verts
Aujourd’hui, les entreprises sont timides à dépenser pour leur transition énergétique car les investissements ne seraient rentables que si la tonne de CO2 était plus chère sur le marché européen ETS d’échange de quotas d’émissions. « Ce que nous proposons, c’est que le fond d’innovation devienne une banque de décarbonation, et qu’il fonctionne sur des appels d’offres pour des versements sur 10 ou 15 ans, à la tonne de CO2 effectivement évitée » indique Bercy.
Le dispositif accepterait tous les systèmes de décarbonation, qu’il s’agisse du solaire, du captage de CO2 ou du nucléaire. La Commission européenne a calculé un budget de 600 ou 700 milliards d’euros pour financer la décarbonation industrielle des pays européens.
Source : Le Figaro
Article rédigé par Josselin Rabiller
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je sais chiner des pièces uniques pour habiller les sujets énergétiques et les rendre plus écoresponsables, plus durables… et certainement plus chics aussi. C’est important de garder le style en toute occasion.
Bercy indiquait lundi, souhaiter la création d’une « Banque européenne de la décarbonation et de l’électrification ». Objectif ? Soutenir les entreprises industrielles européennes à laisser tomber les énergies fossiles pour investir, à la place, dans leur transition énergétique.
Étendre à l’Europe un dispositif déjà présent en France
La France subventionne déjà les entreprises qui investissent pour s’électrifier ou réduire leurs émissions de CO2. Le gouvernement français veut que ce système soit répliqué et étendu à tous les pays de l’UE.
En France, le mécanisme a été lancé à destination des 50 sites industriels les plus émetteurs de CO2 tels que le ciment, l’engrais, la pétro-chimie ou encore les métaux…Un budget total de 1,6 milliard d’euros adopté par un amendement lors du vote du budget de la France pour 2025.
Concurrencer le marché carbone pour encourager les investissements verts
Aujourd’hui, les entreprises sont timides à dépenser pour leur transition énergétique car les investissements ne seraient rentables que si la tonne de CO2 était plus chère sur le marché européen ETS d’échange de quotas d’émissions. « Ce que nous proposons, c’est que le fond d’innovation devienne une banque de décarbonation, et qu’il fonctionne sur des appels d’offres pour des versements sur 10 ou 15 ans, à la tonne de CO2 effectivement évitée » indique Bercy.
Le dispositif accepterait tous les systèmes de décarbonation, qu’il s’agisse du solaire, du captage de CO2 ou du nucléaire. La Commission européenne a calculé un budget de 600 ou 700 milliards d’euros pour financer la décarbonation industrielle des pays européens.
Source : Le Figaro
Article rédigé par Josselin Rabiller
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