L’appétit pour le gaz continue de grandir selon le dernier rapport de l’AIE
Dans un nouveau rapport publié ce mardi 21 janvier, l’Agence internationale de l’énergie estime que la consommation de gaz naturel a augmenté de 115 milliards de mètres cube. Cette hausse est supérieure au rythme de croissance constaté lors de la période 2010-2020.
Cela est notamment dû à son plus faible taux d’émissions CO2 par rapport à ses concurrents fossiles directs, le charbon et le pétrole. L’AIE prédit donc une augmentation qui va continuer de s’accélérer, en particulier en Asie.
Cependant, cela risque également de bouleverser les équilibres géopolitiques et stratégiques liés au marché mondial du gaz. L’AIE l’affirme : « Les tensions géopolitiques et une offre restreinte continueront d’alimenter la volatilité des prix. »
Pour l’Europe, cela se traduit par une concurrence accrue et une certaine dépendance aux importations de GNL en provenance des États-Unis, premier exportateur vers l’UE en 2024. Selon le vice-président de la Commission européenne Stéphane Séjourné, pour éviter la menace de taxes supplémentaires brandies par Donald Trump, une stratégie défensive fondée sur des achats privilégiés aux États-Unis pourrait être adoptée.
Dans ce contexte et alors que les importations de gaz en gazoduc via l’Ukraine se sont interrompues le 1er janvier, plusieurs eurodéputés ont également demandé le maintien d’un plafonnement des prix du gaz et son abaissement en dessous des 180 €/MWh actuels.
Source : La Tribune
Article rédigé par Côme Tessier
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.
L’appétit pour le gaz continue de grandir selon le dernier rapport de l’AIE
Dans un nouveau rapport publié ce mardi 21 janvier, l’Agence internationale de l’énergie estime que la consommation de gaz naturel a augmenté de 115 milliards de mètres cube. Cette hausse est supérieure au rythme de croissance constaté lors de la période 2010-2020.
Cela est notamment dû à son plus faible taux d’émissions CO2 par rapport à ses concurrents fossiles directs, le charbon et le pétrole. L’AIE prédit donc une augmentation qui va continuer de s’accélérer, en particulier en Asie.
Cependant, cela risque également de bouleverser les équilibres géopolitiques et stratégiques liés au marché mondial du gaz. L’AIE l’affirme : « Les tensions géopolitiques et une offre restreinte continueront d’alimenter la volatilité des prix. »
Pour l’Europe, cela se traduit par une concurrence accrue et une certaine dépendance aux importations de GNL en provenance des États-Unis, premier exportateur vers l’UE en 2024. Selon le vice-président de la Commission européenne Stéphane Séjourné, pour éviter la menace de taxes supplémentaires brandies par Donald Trump, une stratégie défensive fondée sur des achats privilégiés aux États-Unis pourrait être adoptée.
Dans ce contexte et alors que les importations de gaz en gazoduc via l’Ukraine se sont interrompues le 1er janvier, plusieurs eurodéputés ont également demandé le maintien d’un plafonnement des prix du gaz et son abaissement en dessous des 180 €/MWh actuels.
Source : La Tribune
Article rédigé par Côme Tessier
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.