Voici les faits qui ont marqué la semaine du 20 au 24 mars 2023
Les actualités des 7 jours précédents se concentrent sur :
- EDF obtient le parc géant d’éoliennes au large de la Normandie ;
- Nucléaire : sommet européen, des différents se confirment entre la France et l’Allemagne ;
- Les économistes du CAE recommandent d’aller plus loin dans la proposition de réforme du marché européen de l’électricité.
EDF obtient le parc géant d’éoliennes au large de la Normandie
EDF remporte l’appel d’offre qui le place en dominant de ce segment en France. C’est avec leur partenaire canadien Maple Power qu’EDF s’est battu pour gagner ce parc XXL à installer à 32 km de la côte pour alimenter en électricité, 2 millions de personnes.
Les deux énergéticiens bénéficieront d’un tarif garanti d’achat d’électricité d’une durée de 20 ans afin de sécuriser leur investissement.
Nucléaire : sommet européen, des différents se confirment entre la France et l’Allemagne
Les chefs d’Etat et de gouvernement européens se sont réunis jeudi 23 et vendredi 24 mars à Bruxelles pour parler compétitivité, commerce et Ukraine (livraisons de munitions).
Si les sujets idéologiques n’ont pas été officiellement évoqués, nous pouvons facilement imaginer les discordes entre la France et l’Allemagne sur les deux sujets suivants : le nucléaire et la fin de la voiture thermique.
Concernant la voiture, l’Allemagne, fortement dépendante des moteurs thermiques, bloque un texte important du plan climat de l’UE stipulant la vente exclusive de voitures 100 % électriques à partir de 2035. L’Allemagne, qui l’avait pourtant approuvé mi-février, revient sur sa signature en mettant en avant les carburants synthétiques (e-fuel).
Concernant le nucléaire, la France, avec une dizaine d’autres pays, souhaite que l’atome puisse bénéficier des mêmes aides que les énergies renouvelables. L’Allemagne, quant à elle, ayant décidé de sortir du nucléaire en 2011 à la suite de la catastrophe de Fukushima, considère que cette énergie ne peut être traitée comme renouvelable. Le Luxembourg, le Danemark, l’Espagne et l’Autriche se rangent du côté de l’Allemagne sur ce point.
Les économistes du CAE recommandent d’aller plus loin dans la proposition de réforme du marché européen de l’électricité
C’est bien mais peut mieux faire. Si l’on devait résumer ce que les économistes du Conseil d’Analyse Économique pensent de la réforme proposée par la Commission Européenne, c’est cette phrase que l’on pourrait lire. Le groupe de réflexion qui conseille le gouvernement a livré mardi 21 mars, une note dans laquelle se trouvent leurs recommandations pour réformer le marché européen de l’électricité.
Le conseil préconise un cadre de gouvernance et une part plus importante de la puissance publique (européenne) afin de mieux coordonner tout le système électrique : interconnexions, transports, stockage etc.